Bambou et Environnement


Bambou et Environnement
VAN DEN HENDE ALAIN CC BY SA 40
Bambou et Environnement
VAN DEN HENDE ALAIN CC BY SA 40


Bambou et Environnement

C'est une graminée ligneuse. Il peut fixer 30 % de plus de CO2 que les arbres feuillus, jusqu'à 12 tonnes de CO2/ha/an (3 tonnes pour une forêt de feuillus). Il libère donc 30 % d'oxygène de plus que des arbres. L'étroitesse de ses feuilles améliore l'infiltration de l'eau dans le sol (deux fois plus qu'une forêt de feuillus). Il limite l'érosion des sols (grâce à son réseau racinaire très dense sur 60 centimètres de profondeur) et restaure des sols appauvris. On l'utilise également pour l’élimination de certaines toxines du sol (phyto-remédiation / phyto-épuration), et sa culture ne nécessite peu ou pas d'engrais du tout, ni de produits phytosanitaires.

 

Dans le cadre d'une utilisation du bambou dans la construction comme matériel écologiquement performant, une équipe hollandaise a comparé l'empreinte écologique de l'acier, du béton, du bois local et exotique, et du bambou -importé du Costa Rica- pour des constructions aux Pays-Bas. C'est celle du bambou qui est la moins importante.

Plante aux particularités uniques dans le monde végétal, le bambou ne présente pas pour autant un aspect uniforme. Il en existe plus d'un millier d'espèces aux caractéristiques propres. Suivant l'endroit où il pousse, la nature du terrain, le climat, l'altitude, il peut être très différent de taille, de forme, voire de couleur.


Bambou et Environnement
« Chaume de bambou bamboo stalk VAN DEN HENDE ALAIN CC BY SA 40 02005 »
« Phyllostachys viridiglaucescens » par © Citron /. Sous licence CC BY-SA 3.0 via Wikimedia Commons - https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Phyllostachys_viridiglaucescens.jpg#/media/File:Phyllostachys_viridiglaucescens.jpg
« Phyllostachys viridiglaucescens » par © Citron /. Sous licence CC BY-SA 3.0